mardi 24 mai 2011

cupper days

cupper days diary

i woke up at five in the morning
looking for the hour which doesn't pass
just before the day just after the night
when empty streets allow still to dream

I met this hour before maybe two or three times
just before lonelyness just after meaningless
any step makes you feel you could fly
you never knew it could be so strong

I remember the poet saying when you love
love as much as you can
this is time which loves you

I always thought there's a road you don't wait or search
no woman is a destination there's no port to reach
and while you follow the rules of a non liyng heart
she stands there as she ever was

i lost this road now and can't figure why
just before the pain just after the shame
a heart might as a life have an end too
it keeps me alive but it ain't living anymore

I feel like a sailor wife who still ignores
she is a widow
just before the tide just after the tide
it's a green hollow where a stream gurgles
there was probably a war i missed the name
my name

sébastien Braun

dimanche 2 janvier 2011

janvier 2011

très vite corps et pensée vont se séparer. Au réveil une heure tout au plus...après il sera repris; loi de son origine, des siens. Pour une raison qu'il ignore encore il ne parvint jamais à leur échapper. Une mécanique instable des fluides probablement et une pensée mal amarrée; bien sûr il sut bluffer. alcool, drogue peu importe ce qui lui vaudrait cette toile, cette éternité pénétrant le temps mais ce qui l'autoriserait d'un côté à mieux résister le priverait de musique de l'autre. L'écriture se ferait pâteuse et finirait par se fondre dans une mélopée sans grâce. Très tôt, il doit avoir huit ou neuf ans, il perçut le soulèvement de son être quand allongé à l'arrière d'une méhari à l'heure du crépuscule il perçoit les odeurs et les sons du soir venant, la naissance des étoiles dans le ciel azuré traverse son corps d'enfant d'une joie encore inconnue, son corps se mêle à de multiples émotions, une éternité s'empare de lui, une épiphanie du temps retrouvé. A échelle d'une fois tous les dix ans environ il retrouvera cette sensation qui l'inspira dès le début, cette mer allée avec le soleil, cette route de nuit où le divin contredit la densité terrestre. Elle est l'alliance d'un esprit et d'un corps dans la magie verbale du temps, c'est une explosion née de l'autre en soi, le sujet semble être le temps lui-même.