mardi 7 octobre 2008

OCTOBRE 2008
Encore
Je ne connais qu’une seule heure supportable. Glissée entre les pans d’une mémoire infinie, crevant l’accès interdit d’un corps allé d’une âme , révélant au bord de la pupille ce trait incandescent d’où le songe est venu.
Je suis et je ne suis pas, chaque instant de ma pensée est un défi à la négation dont je suis issu. Qu’il me suffise de croire que je sais pour perdre incontinent la vérité de mes détours.
Ma joie est toujours venue d’une inventée, du croisement entre mon attente et de ce qui la surprenait, chassant le doute par cette irruption de l’émotion du vivant.
Ce fut tel jour la voix de Springsteen sur la route menant à Cadaquès, la jeune fille des beaux arts de Berlin passant toute de noir vétue sur le port de Naxos, la cubaine flamboyante de madrid, la chambre royale sise face au château de Saumur, le sexe qui bat la chamade par le bleu aurifère du crépuscule, etc…
J’aime ce qui refuse à l’ennemi sa proposition .
Il y a une émotion plus forte que le savoir sinon ça n’aurait pas marché…
« Le style c’est l’émotion »
A bientôt
Sébastien Braun

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